MAFNANDU

Tuesday, December 19, 2006

SAAN

LE JET

Quand certaines personnes doivent récupérer une dette, elles sont souvent sous l'emprise d'une colère qui ne se justifie nullement. Leurs débiteurs sont accusés de tous les noms d'oiseaux et ce, sans auncune retenue ou d'égards pour leur réputation.

Cependant, la même épreuve à laquelle on soumet ceux ou celles qui nous doivent de l'argent ou autres choses, peut aussi nous être appliquée par d'autres personnes à qui nous devons des sommes quelquefois beaucoup plus importantes que celles que nous tentons de recouvrer.

C'est pourquoi, ayons la maîtrise et la patience en de pareilles circonstances pour tempérer nos ardeurs, contrôler notre langage et nos actes.

"Saan wuy déllusi, xooxub siddéem, ëpp na ca" Wolof Njaay a ko wax.(Quand un jet doit nous retomber dessus, même celui de la taille d'un noyau de jujube, semble de trop)

Timboo (Yankhoba Diop), Sooke (Papa Demba Ndiaye "Bàcc") Ndèye Sène, Abi Seck & Ouzin Camara, nous démontrent la pertinence de respecter le proverbe ci dessus, dans cet épisode de "Mafñàndu" diffusé sur la 2STV en 2006.
Maam Daour Wade

Monday, August 21, 2006

WAXTU

Le respect de l’heure est un casse tête en Afrique en général et au Sénégal en particulier. Du temps de nos arrières grands parents, le soleil a souvent servi de repère pour les différents moments de la journée. L’allongement ou le raccourcissement des ombres selon la position du soleil, les ont aidé dans cette quête de la mesure de l'écoulement du temps.Chez les Wolof on distingue : « Suba, Yoor-yoor, Bëccëg, Digg-bëccëg, Njolloor, Tisbaar, Tàkusaan, Marax,Timis... »

S’il est vrai qu’une parole donnée et respectée était selon les anciens une des mesures de la "véracité" d’une personne, l’heure que nous connaissons aujourd’hui avec l’apparition de la montre comme moyen de contrôle permanent du passage du temps est une grande nouveauté pour les sociétés africaines dans leur grande majorité.

Combien de réunions se tiennent à l’heure fixée dans les services de l’Administration ou du privé ? Ne parlons pas des associations, Ong ou des structures traditionnelles de la place. Récemment, trois ministres de la République ont été éconduits pour être arrivés en retard à une réunion interministérielle. Si à ce niveau de responsabilités, le respect de l’heure constitue encore une entrave, qu’en est-il des programmes ou projets exécutés par ces mêmes ministères ?

Dans notre contexte de pays en développement où les voies et moyens de communication ne sont pas encore tout à fait au point et où, il n’est pas rare de passer une heure et demie à deux heures en "car rapid", «Njaga Njaay», "Dim dikk" ou "Tata", pour couvrir la vingtaine de kilomètres qui sépare Pikine de Dakar, les prétextes se servent à la pelle pour se faire excuser son retard.

En réalité, nous avons une très vague notion de l’heure et pour corriger ce défaut, la pratique la plus courante au Sénégal consiste à annoncer une rencontre une à deux heures avant l’heure réelle pour «tromper» les participants qui bénéficient ainsi d’une marge suffisante pour arriver à temps. Cette coutume n’est pas très éloignée du terme «Mbaquus» employé par les parents d’autrefois pour tromper leurs enfants. Donc, par extension, des réunions ainsi planifiées, qualifiées de «Ndaje Mbaquus»(rencontre tromperie) Même si cette tactique permet de tenir des réunions aux heures désirées, reconnaissons l’énorme gâchis de temps de ressources humaines qu’elle entraîne à une époque où le temps représente l’un des biens les plus précieux. Ce n’est pas pour rien que les Américains disent «Time is money» car tout moment perdu ne se rattrape jamais.

Nous ne sommes plus seuls et nous n’avons jamais d’ailleurs été seuls. La gestion rationnelle du temps relève du domaine des stratégies de développement dans un contexte de mondialisation globalisation qui ne nous fera aucun cadeau.

Il est plus que temps de nous extraire de la torpeur des digestions de «Ceebu jén»(Riz au poisson le plat national des sénégalais) quotidiennement arrosées des trois normaux coutumiers en dépit de la dévaluation intervenue le 12 Janvier 1994. Dans notre inconscient collectif, le temps est une denrée inépuisable toujours à notre portée jusqu’au moment où nous le voyons en ennemi redoutable alors qu’il aurait dû être notre ami si nous l’avions dompté et apprivoisé au moment opportun.

Devons-nous continuer à singer notre époque, à exposer des horloges dans nos salons, pour nos heures de repas, le départ pour l’école de nos enfants, le moment de la série télévisée"Brésilienne" ou Mexicaine", à porter des montres sophistiquées, qui sont toujours à l’heure alors que nous les propriétaires, sommes des retardataires invétérés !
DOYNA ! (ça suffit!)
WAXTU(Un épisode de Mafñàndu) SYNOPSIS
Les membres du bureau de l’association de quartier dont les membres sont Timboo (Yankhoba Diop) et Sooke (Papa Demba Ndiaye), Adama(Adama Niang) et Ousmane(Ousmane Gaye) s’est réuni et a pris une décision radicale pour mettre fin aux retards intempestifs aux réunions » : Tout retardataire devra payer à ceux qu’il a trouvés sur place une journée de dépense quotidienne…
Photos publiées avec l’autorisation de Suwa-Pro(Copyright)de scènes de l’épisode «WAXTU» de la série «MAFÑÀNDU»

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Monday, August 14, 2006

DENKAANE

Il était de coutume autrefois de confier ses biens à quelqu’un(e) de digne de confiance. Chaque contrée avait donc de ces hommes et femmes qui, de par leur probité morale avaient gagné la confiance totale des membres de leur communauté. Dans certains cas, leurs réputations allaient au-delà des frontières et de partout les gens affluaient pour venir confier qui, un bracelet, qui, de l’or ou de l’argent ou d’autres biens de nature différente. On disait de ces gens là qu’ils vous rendaient vos biens à eux confiés en l’état dans lequel vous les leur aviez remis. Et des mythes et légendes nous sont venus de ces époques lointaines qui racontent les haut faits et gestes de ces aïeuls exceptionnels.

De nos jours, les moyens de garder ses biens sont devenus beaucoup plus sophistiqués et tout un chacun peut ouvrir un compte bancaire ou dans une mutuelle pour épargner de l’argent pendant la durée que l’on aura choisie.

Cependant, il existe encore des gens qui ne vivent pas encore vraiment leur époque, qui continuent à faire confiance au système traditionnelle de thésaurisation :Ils trouvent une personne qui leur inspire confiance et à qui ils donnent tout ce qu’ils veulent protéger de la perte.

Mais les temps ont décidément changé car les héritiers de nos honnêtes aïeuls ne le sont que de noms et pas dans leur comportement. Vanter les qualités de son aïeul ne donnera à personne les qualités qui furent les siennes de son vivant. Il ne sert à rien de s’attacher verbalement à son passé car hériter signifie en réalité, s’accaparer les comportements de celui ou de celle que l’on a l’intention d’incarner dans sa vie quotidienne.

Ayons à l’esprit ce dicton du vieux Kocc Barma : « Nitay soppiku, di soppi jamono » (C’est l’être humain qui change et change le monde)

Série Mafñàndu
Synopsis «DENKAANE» Mamadou Diallo a trouvé une personne digne de confiance qui lui prouvé séance tenante combien elle était honnête en lui retournant un trop perçu de monnaie. C’est donc sans difficulté qu’il ira confier les recettes quotidiennes de sa petite affaire à Timbóo Jóob (Yankhoba Diop) arrière petit fils de «Maam Matimboo Buri Dégén Lamanub Dun» en vue de son mariage prévu dans deux ans. Aujourd’hui, le jour tant attendu est arrivé et tout heureux, Mamadou Diallo revient voir Timbóo pour entrer en possession de son dû.

Quelle ne fût sa surprise en découvrant la méprise sur son nom de la part de cet homme qui est son « père » dans cette ville où s'est comporté comme le lui avait recommandé ses propres parents au départ de son village : «Foo dem, wut fa ndey ak baay» (Partout où tu iras trouves-toi une mère et un père) Cela ne lui avait pas réussi puisqu’il venait de se faire flouer par le «père» qu’il s’était choisi lui-même.

Le contentieux va se régler à l’amiable devant le chef de quartier Adama Niang et, grâce à l’assistance de l’inséparable ami Sooke (Papa Demba Ndiaye). La deuxième épouse Ngoné Diop, qui s’est sentie humilée pour avoir été citée parmi les objets acquis par son mari avec l’argent détourné, tourne définitivement le dos à Timboo.

Photos Série Mafñàndu publiées avec l’accord de Suwa Pro propriétaire de tous les droits sur cette œuvre diffusée sur la 2STV le tous les Mercredi à 21heures et rediffusée tous les Samedi à 17heures en 2006.

Tuesday, July 18, 2006

DELLU REEW MA




Un adage Wolof nous apprend que "Quand on ne sait plus où l'on va, on retourne d'où l'on vient" (Ku xamatul fa nga jëm, dangay dellu fa nga jode wonn) Très facile à dire, difficile à mettre en pratique.

Personne n'ignore que la majeur partie de la population de nos grands villes et de Dakar notre capitale au premier rang, est composée d'hommes et de femmes dont les parents proches ont migré de villages de l'intérieur du pays.Venus faire fortune en ville, beaucoup se sont implantés et sont devenus au fil des ans de vrais citadins dont certains n'ont plus qu'un vague souvenir de leurs origines rurales.Ne parlons pas de leurs enfants filles comme garçons dont il est coutume d'entendre certains se vanter de n'avoir jamais quitté la région de Dakar!
"Ndakaaru Jal Joob, Yaraaxi Géej, daalikkuta ak geju Kayaar, ndaw lu ko miin, doobeyal sa baay mukk!"(Tout jeune habitué à la vie Dakaroise et au poissson séché de Kayar, ne cultivera jamais pour son père)nous dit le sage du Cayor.

Imaginez maintenant un père qui déciderait de faire le voyage du retour, en choisissant sur la carte du sénégal l'endroit rêvé, le paradis où, il irait s'installer, des agressions diverses, loin des bruits, de l'encombrement, de la pollution de la grande ville et des soucis quotidiens de déplacements (Car rapide, Njaga Njaay, Dem Dikk , Tata ou Taxi ou même à pieds dans certains cas)

C'est la décision mûrement réfléchie et prise par les deux inséparables amis que sont Timboo (Yanxooba Joob) et Sooke (Papa Demba Njaay):
"Dellu Réew Ma" Rien ne sera facile pour eux car ils ne sont pas seuls. Leurs deux familles y sont farouchement opposées. Qu'à cela ne tienne! La décision prise qu'ils ont prise pour ce fameux voyage du retour est irrévocable.
L'éternel conflit entre le citadin (Nitu Taax) et le campagnard (Nitu kaw) s'invite au débat car les deux amis n'ont apparement identifié que deux problèmes majeur:"Se loger" et "se nourrir"

Pour le premier, "se loger"les deux amis vont construire leurs huttes de leurs propres mains. Pour le second, "se nourrir"Sooke (Papa Demba Njaay) est un cordon bleu et la cuisine locale sénégalaise n'a aucun secret pour lui et tient cela de sa maman qui n'ayant pas eu de filles, lui a appris à cuisiner dès son plus jeune âge!

Cependant, les arrivées successives du neveu (Mamadou Diallo), de Dégén (Déguène Ndao) la fille de Timboo et de Maam Njaay (Mame Ndiaye) la parente du village, entameront tour à tour la résistance d'abord de Sooke puis celle de Timboo.

Le rêve du retour s'écroule comme un château de cartes que ramasse l'opportuniste neveu qui changera d'avis, lui qui voulait rester en ville, en décidant de retourner prendre la place de chef de village qui s'offfrait à lui. Il ira prendre cette charge des mains d'un vieil homme fatigué et avide de repos(le père de Timboo)

La joie du neveu exprimée à travers la chanson qu'il entonne est une morale voilée à l'intention de son oncle qui reconnaît devant tous qu'il est plus facile de dire que de mettre en pratique le "Dellu réew Ma"

Ndakaaru Jal Joob
Ku fi sàmp sa kër
Sa dëkkub maam
Doo ko yilif...
( Sooke (Yanxooba Joob)"Lang" na, dootul dellu- s'est embourbé et ne fera pas le voyage du retour)

Photos publiées avec l'autorisation de SUWA-PRO(copyright) "DELLU REEW MA" (Retourner au Pays) est un épisode de la série "MAFNANDU" diffusée sur la 2STV les mercredi à 21heures et rediffusée les Samedi à 17heures en 2006.

Wednesday, July 05, 2006

SARAX BI







"SARAX", CHARITE

Ce mot est connu de tous les Sénégalais. Toutes les personnes dans le besoin, que le sort a mis dans certaines situations difficiles sont heureuses de recevoir la charité que les passants leur donnent.

Ces gens que d'aucun appelle, encombrements humains, mendiants (jeunes enfants talibés, mal voyants, malades, handicapés moteurs ou mentaux...), jouent un rôle social tellement important que Mme Aminata Sow, la grande romancière Sénégalaise n'a pas hésité un instant pour leur consacrer tout un livre "La Grève des Battu" très célèbre dans le monde entier. Nous devons à cette admirable dame, un vibrant hommage pour la clarté de son discours et pour sa profondeur d'âme et d'analyse d'un phénomène qu'il n'est pas aisé de "voir" malgrè le fait qu'il se passe sous nos yeux et tous les jours.

Cependant, beaucoup de personnes, hommes et femmes éprouvent encore d'énormes difficultés à trouver "preneurs" ou "preneuses" du"Sarax" que leur marabout leur a conseillé de "sortir".

Imaginez un instant que vous vous trouviez en face d'un homme ou d'une femme que vous ne connaissez ni d'Adam, ni d'Eve et qui vous tend une pièce de tissu en percale (souvent dans ce genre de "Sarax"la longueur du tissu est de 7 mètres: le nécessaire pour envelopper un mort chez les musulmans). Nombreux sont ceux ou celles qui refuseraient par simple peur, une telle "Sarax"(charité).

La tenacité et la détermination du "donneur" de "Sarax" se mesurent souvent à l'aune des efforts accomplis en amont pour en arriver au stade du donner qui normalement représente une étape d'un long processus. Il débute avec la consultataion du marabout. Ce dernier, que l'on va trouver dans son patelin situé au Fouta, au Cayor, au Demga, au Djolof, dans le Baol ou le Walo, dans le Boundou, au Sine-Saloum, en Casamance ou même quelquefois dans un pays de la sous région(Guinée Bissao, gambie ...) Ceux là sont à l'origine du "Sarax"(charité). .

Les directives du marabout concernent aussi bien la nature du don (noix de cola, coq ou poule , oeufs...) le donneur (souvent la personne concernée)le receveur du don(une dame âgée, un homme âgé, un jeune homme, un enfant, une jeune fille...), l'endroit où le don doit se faire(intersection de chemins, dans une forêt, un marché...)ainsi que le moment de la journée pendant lequel il doit avoir lieu (au petit matin, tard dans la nuit, au milieu du jour, au coucher du soleil...).

Si vous n'arrivez pas à faire votre don, il manquera un maillon à la chaîne et c'est la raison pour laquelle ceux ou celles qui ont reçu cette recommandation sont dans une "autre dimension" de logique qui peut échapper à une analyse que l'on voudrait rationnelle de leurs comportements dans ces moments là.

Aujourd'hui, force et de constater que rares sont les personnes qui n'étant pas "mendiants" atittrés, acceptent de prendre la "Sarax"(charité) qu'on leur tend en pleine rue et au grand jour. mais comme le dit l'adage:"Tey yow, ëllëg sa moroom"(Aujourd'hui c'est toi, demain ce sera ton prochain)

Ce "demain" arrivera où personne ne voudra prendre le "Sarax" (charité) que tu leur tendras car vous aviez refusé celui qu'on vous a offert hier.

SARAX BI, pour Timboo(Yankhoba Diop) est d'abord refusé par la "Jongama" (belle dame) en habits de cérémonie(Rose) ensuite poliment repoussé par le jeune collégien (Ndiaga Diagne) en route pour l'école et enfin déclenche l'ire d'un "haut placé"(Adama Niang). L'arrivée de l'inséparable ami Sooke(Papa Demba Ndiaye) et du représentant du "MBONAAS"-Mbootaay giy nangu Sarax-(Lamine Senghor). N'eut été leur intervention, Timboo aurait pu passer un mauvais quart d'heure entre les mains du garde de corps (Mamadou Diallo) du "haut placé de patron s'est senti humilié par la charité qu'on lui offrait.

Photos publiées avec l'autorisation de SUWA-PRO(copyright)"SARAX BI" (La Charité) est un épisode de la série "MAFNANDU" diffusée sur la 2STV les mercredi à 21heures et rediffusée les Samedi à 17heures en 2006.

Tuesday, July 04, 2006

KOMISEER



N'ALLONS PAS VITE EN BESOGNE!
De nos jours, il est courant de voir quelqu'un(e) subir les foudres d'une foule parce que simplement
accusé(e) à tort d'un vol commis un autre quidam et qui a pu intelligemment tromper la vigilance de tous.
Chacun(e) d'entre nous pourrait un de ces quatre matins faire les frais de ces fâcheuses et douloureuses confusions.

Les exemples foisonnent de gens qui à la fin d'une journée bien remplie rentraient tranquillement chez eux ou qui, tôt le matin, après une nuit de sommeil bien mérité se rendaient à leur lieu de travail et que des gens de "bonne foi" ont rattrapé au détour d'une rue pour les accuser à la place des vrais voleurs qui se trouvaient
au même moment à cent mille lieues des endroits du forfait. Ceci n'est que la résultante de
la précipitation à vouloir trouver un coupable et à tomber ainsi dans le piège de la paresse et de l'amalgame.

Ces victimes innocentes ne doivent quelquefois leur salut qu'au passage salutaire de "l'ange sauveur" en la personne d'un vaillant agent des services de l'ordre ou d'un brave citoyen qui ose braver la furie d'une foule enragée et incontrôlable. Et, curieusement, ces groupes qui battent ou tuent les présumés coupables sans les écouter sont dans la plupart des cas sous la conduite d'un irresponsable hors de lui et qui n'est même pas la victime directe du vol.

Il est temps que nous adoptions des comportements plus responsables qui fassent que notre premier réflexe ne soit plus de frapper ou de torturer ceux(ou celles) qui sont pris en flagrant délit ou supposés avoir commis un ou des délits. La loi étant souverraine, la raison et la logique voudraient que ces personnes présumées coupables soient conduites auprès des plus proches représentants de la loi (Police, Caserne ou Gendarmerie ) et ceci en toute sécurité.

Evitons d'aller vite en besogne simplement parce que nous voulons rapidement désigner un coupable (bouc émissaire)dans des moment où la colère couvre nos yeux d'un voile qui nous empêche de prendre les bonnes décisions.

Un drame est vite arrivé que les auteurs risquent de regretter amèrement quand, au fond d'une sombre cellule de prison, lorsque "Dame Justice" se sera prononcée sans états d'âme sur des actes commis "par erreur" ayant entraîné une mort d'homme ou des mutilations corporelles.

KOMISEER, a fait les frais de Timboo et Sooke qui poursuivaient un voleur portant un blouson vert. Le commissaire qui fait son jogging qu'ils rencontrent porte un blouson vert. Pris au dépourvu, il n'aura même pas le temps de s'expliquer mais...ils vont regretter leur acte sur le tard. Maintenant chacun accuse l'autre d'avoir démarré les hostilités... (Série:"Mafnandu")

Adama Niang interprète le rôle du commissaire en "jogging" tabassé par Timboo(Yankhoba Diop) et son inséparable ami Sooke(Papa Demba Ndiaye-dont la fille Khoudia Diack a eu son portable arraché par un voleur portant le même blouson que le malheureux commissaire sportif) en compagnie de Zaal dans le rôle d'un agent de police.

Photos publiées avec l'autorisation de SUWA-PRO(Copyright)"KOMISEER" (Commissaire) est un épisode de la série "MAFNANDU" diffusée sur la 2STV les mercredi à 21heures et rediffusée les Samedi à 17heures en 2006.

BENN YAX (KU DAAN ?)








SAVOIR A TEMPS SE RETIRER
Assez souvent nous voyons dans beaucoup de nos services publics et même du privé, des agents qui sont admis à faire valoir leurs droits à un repos bien mérité après plusieurs années de bons et loyaux services
mais qui ne bougent pas d'un iotat, qui restent et perdurent.
Cette pratique qui devrait être une exception est érigée en une règle qui ne dérange plus personne car étant désormais devenue une coutume.
Pour certains métiers, à part l'usure que la pratique continue et continuée du travail peut causer sur l'organisme humain, les dégâts sont du domaine du "gérables". Cependant, pour d'autres types de métiers à risques, l'âge est un facteur déterminant pour la continuation de leurs pratiques. Il en est ainsi de la lutte avec frappe, de la boxe et ainsi que de tous les autres sports de combat. Vouloir malgré son âge continuer à rester actif comme à l'époque de ses vingt ans, équivaut à mettre sa vie en danger permanent ou à simplement l'écourter.

Je pense qu'il est temps de réglementer la lutte dans l'arêne Sénégalaise pour éviter de faire assister aux télespectateurs à des drames en direct à la télévision. Nous aurons alors l'amère colère de voir d'anciennes gloires dont le devoir était d'écrire leurs mémoires ou les raconter aux générations montantes ou à leurs petits fils, oser se déshabiller et affronter de jeunes malabars aux longues dents. Ces derniers n'auront cependant qu'à leur administrer une pluie de poings sans aucune pitié et ramasser les cagnottes des nouveaux promoteurs qui se mesurent de nos jours en millions de francs CFA...dévalués .
Vieux lutteurs amortis, méfiez vous de "BENN YAX", il est dans l'arêne!
Timboo, l'ancienne gloire de lutte(Yankhoba Diop), Sooke, l'ami inséparable de Timboo(Papa Demba Ndiaye) et Diallo, le neveu de l'ancien lutteur(Mamadou Diallo).
Photos publiées avec l'autorisation de SUWA-PRO(copyright)"KU DAAN?(Qui a terrassé?)" (Retourner au Pays) est un épisode de la série "MAFNANDU" diffusée sur la 2STV les mercredi à 21heures et rediffusée les Samedi à 17heures en 2006.